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Que faire si mon fils échoue à l’issue de ses deux années de prépa ?

Il est judicieux de se poser la question avant de s’engager sur la voie des CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles).

En effet, votre fils s'apprête à consacrer 2 années (voire 3, s'il « cube »…) à un parcours extrêmement sélectif, sans résultat assuré. Si ce n’est celui d’avoir acquis un réel niveau académique et méthodologique... fort prisé dans d’autres cursus de formation !

Plusieurs solutions existent, et ce, notamment, grâce à la réforme LMD (licence-master-doctorat), qui attribue un nombre précis d’ECTS (European Credit Transfert System) pour chaque semestre validé dans le cadre de ce dispositif.

Celui-ci existe depuis 1999, et vise à harmoniser les cursus d’études supérieures européens. Il permet ainsi l’établissement de comparatifs d’un pays à l’autre et facilite les échanges des étudiants.

Un élève de CPGE ayant réussi ses concours d’entrée se verra attribuer 120 ECTS (niveau 2eme année de licence).

En cas d’échec, et suite à l’examen de son dossier (conventions passées entre son lycée et des universités, attestation de son parcours), il pourra également bénéficier de tout ou partie des ces crédits.

Quels sont les débouchés possibles ?

  • En université, selon les accords établis entre le lycée de votre enfant et les universités et son statut (admis ou non en 2eme année, admissible, sous-admissible...). Il sera alors possible de rejoindre a posteriori les écoles initialement convoitées, via les concours dédiés aux admissions parallèles (Tremplin, Passerelle, pour les écoles de commerce, par exemple).
  • Se présenter à d’autres concours : plusieurs écoles, ainsi que les IEP, proposent, sur concours, des admissions en 3eme année.
  • DUT : les élèves ayant acquis leurs 120 ECTS, pourront éventuellement, et sur dossier, passer un DUT en 1 an au lieu de 2. La procédure de recrutement est propre à chaque IUT.

Enfin, il est important de rappeler que de nombreuses écoles, ainsi que les IEP de province, proposent sur concours des intégrations à bac+1.

Seul, ou accompagné d’un professionnel de l’orientation et de l’accompagnement, que votre fils n’hésite pas à se poser les bonnes questions s'il se sent en difficulté dès la première année de classe prépa...